La Tête de la Ruine, (2984 m), en hiver, photo prise en du sommet de la cime du Guilié, (2999 m). Au fond a gauche, le Gélas, (3143 m).
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Sur la crête frontalière entre la France (Alpes-Maritimes) et l'Italie (Piémont), la cime Guilié est l'un des principaux sommets de la partie est du massif du Mercantour. Il se trouve dans le prolongement de la chaîne de la cime de l'Argentera.
Le sommet est accessible à pied depuis le Boréon. L’itinéraire classique emprunte à la montée le vallon de l’Erps et au retour le vallon de Sangué, faisant ainsi une boucle autour du mont Pelago. L'hiver, c'est aussi un des principaux itinéraires de ski de randonnée du secteur.
Cime du Gélas Altitude 3 143 m Massif du Mercantour Coordonnées 44° 07′ 22″ Nord 7° 23′ 02″ Est Département Alpes-Maritimes
Ascension en 1864 par le Comte Paolo di Saint-Robert (voie Normale) Voie la plus facile couloir Est
La cime du Gélas est un sommet frontalier situé dans la chaîne des Alpes, dans le massif du Mercantour, entre les Alpes-Maritimes (France) et le Piémont (Italie). Sa géomorphologie particulière permet une ascension relativement aisée, comme en témoigne l'ouverture de la voie Normale en 1864.
Le nom de la cime provient des anciens glaciers situés sur ses flancs et disparus au cours du XXe siècle. Avec ses 3 143 mètres d'altitude, au sein du massif alpin du Mercantour, la cime du Gélas est le point culminant du parc national du Mercantour et du département français des Alpes-Maritimes. Sommet frontalier, elle est néanmoins dépassée par la cime de l'Argentera, du côté piémontais (Italie), plus haute de près de 150 mètres. La montagne, composée de gneiss, est facilement reconnaissable à sa pointe bifide. Le sommet Nord est le plus haut, le plus accessible et offre le meilleur point de vue. On y trouve une croix érigée par les prêtres de Cuneo, et à sa base un livre d'or. Les deux sommets sont séparés par une brèche, appelée selle du Gélas, d'où descendent de part et d'autre deux couloirs. Du côté français, à partir du vallon de la Madone de Fenestre, seul le couloir Ouest, le plus abrupt, est visible.
La première ascension est l'œuvre, en 1864, du Comte Paolo di Saint-Robert. Il gravit le sommet par le couloir Est, connu aujourd'hui comme la voie Normale. Victor de Cessole réalise la première hivernale trente ans plus tard, en 1894. La voie Normale, par le couloir Est, est cotée F (facile) en escalade et peut présenter des risques de chute de pierres. Plus accessible, le balcon du Gélas, crête rocheuse située à l'est de la cime, offre également un beau panorama sur les deux versants. Du côté italien, l'ascension, cotée PD (peu difficile), se fait par le versant Nord à partir du refuge de Soria.
Le Saint-Robert : c'est une belle pyramide rocheuse, avec un magnifique panorama sur le Gélas tout proche, la face nord du Ponset, et l'Italie.
Sources : Wikipédia.
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