tous les documents
  • tous les documents
Recherche avancée
Ensemble de recherche :
tous les documents
  • tous les documents
Recherche par géolocalisation
Rechercher :
Entrez un lieu, une adresse, une ville, un pays... :
Distance :  près
Ensemble de recherche :
tous les documents
  • tous les documents
Recherche par lot
Chercher sur :
Entrez ici la liste de termes ou de références à chercher :
Vous pouvez entrer une valeur par ligne. Vous pouvez aussi copier-coller une liste de valeurs séparées par retour charriot ou tabulation ou par le séparateur défini ci-dessous
Séparateur :
Ensemble de recherche :
tous les documents
  • tous les documents
Recherche par couleur
Ensemble de recherche :
tous les documents
  • tous les documents
Référence :
27740_PNM
Titre :
Tête de vipère aspic, (Vipera aspis).
Légende infos :
La vipère aspic (Vipera aspis) est une espèce de serpent de la famille des Viperidae. C'est une espèce venimeuse.

C'est un serpent au corps épais, à la tête nettement définie, aux yeux à pupille verticale. Les écailles du corps montrent une arête longitudinale. Le dessin des marques dorsales est variable mais forme le plus souvent une bande en zig-zag brun foncé ou noire. Elle mesure environ 70 cm. L'aspic est une vipère diurne. Bien qu'elle affectionne les zones sèches, il lui arrive, cependant très rarement, de plonger dans l'eau (cours d'eau lent, mare...) où l'on peut la voir nager en maintenant sa tête bien dressée hors de l'eau. Elle se rencontre en Europe de l'Ouest, surtout en France, Suisse et Italie. Sur les versants sud (adret) très pierreux, et facilement à 25°C ou plus, l'aspic est visible surtout lorsqu'on se promène seul (à plusieurs, nous émettons davantage de vibrations qui les font fuir).

Dans les Alpes, on peut rencontrer deux variantes de vipère aspic : la Vipera aspis var. atra (couleur grise) et la Vipera aspis var. francisciredi (couleur marron jaune orangée, que les gens surnomment "vipère rouge"). Ces deux types de vipères ont été observés sur les versants les plus méridionaux du massif de la Chartreuse (vers le site de la Bastille, au-dessus de Grenoble). Dans le même biotope, on y trouve la Coronelle girondine, qui a une peau ressemblant à celle des vipères aspic, d'ou la confusion, par la plupart des promeneurs, ignorant les différences entre ces types de couleuvre, du type vipèrine, et les vraies vipères aspic.

En France, la vipère aspic est la plus commune des vipères. Le genre Vipera est facilement identifiable grâce à ses nombreuses petites écailles sur la tête (au contraire des couleuvres qui ont 9 grosses écailles sur la tête). L'espèce V. aspis est quant à elle reconnaissable à son écaille nasale proéminente ainsi qu'à ses deux rangs d'écailles suboculaires. Comme les autres vipéridés cette espèce est venimeuse. Elle possède des glandes à venin reliées à des crochets canaliculés qui permettent d'injecter le venin profondément dans les tissus de la proie (petits mammifères, oisillons...). Au repos ces crochets sont couchés vers l'arrière dans des replis cutanées à l'intérieur de la bouche.

La vipère aspic n'est pas un animal agressif. Elle n'attaque que pour chasser ses proies ou si elle se sent menacée. Elle se met alors en forme de S et projette ses crochets en avant pour mordre. En principe son venin n'est pas suffisant pour tuer un homme adulte. La morsure, rarement mortelle, peut provoquer des maladies car le poison entraîne des douleurs, des vomissements, des œdèmes, allant jusqu'à la syncope. Le sérum anti-venin, autrefois abondamment utilisé pour traiter les morsures d'aspic n'est aujourd'hui utilisé qu'avec parcimonie, en effet, le risque de développer une allergie au sérum est plus important que celui de décéder d'une morsure de vipère. En cas de morsure, surtout ne jamais faire de garrot ni courir. S'allonger, rester dans le calme le plus complet et appeler les secours : le 15 en France, le 112 dans le reste de l'Union Européenne. Les morsures peuvent parfois être seulement "sèches" mais en cas d'envenimation les secours arriveront peut-être avec du sérum antivenin dans leur pharmacopée, ce qui est le seul moyen d'inverser un état de choc sur envenimation. Si un dispositif d'aspiration de venin est à portée de main on peut tenter de l'utiliser tout de suite après la morsure (une utilisation tardive étant inefficace). On dénombre toutefois en moyenne un mort par an en France des suites d'une morsure de vipère aspic.

La classification reconnaît les sous-espèces suivantes :

* Vipera aspis aspis (Linnaeus, 1758) - principalement France, mais aussi Allemagne (sud), Suisse (ouest) et Italie (nord)
* Vipera aspis atra (Meisner, 1820) - Suisse, nord de l'Italie et sud-est de la France
* Vipera aspis francisciredi (Laurenti, 1768) - centre de l'Italie
* Vipera aspis hugyi (Schinz, 1833) - sud de l'Italie
* Vipera aspis zinnikeri Kramer, 1958 - Pyrénées (Gascogne, Andorre, Espagne)

Il faut préciser qu'en France le serpent que l'on peut généralement voir nager la tête hors de l'eau et éventuellement plonger est la couleuvre vipérine (Natrix maura) ressemblant beaucoup à une vipère, ou la couleuvre à collier (Natrix natrix), parfaitement inoffensives toutes les deux. Quoi qu'il en soit les vipères européennes ont toutes les pupilles fendues verticalement, alors que celles des couleuvres sont toujours rondes. Cette remarque est valable pour la Coronelle girondine (mêmes biotopes que la vipère Aspic).

Source Wikipedia.
27740_PNM.jpg
Auteur :
Copyright :
© Parc national du Mercantour
Mots clés :
Localisation :
Date prise de vue :
Technique prise de vue :
Type de document :
Utilisation autorisée pour un usage personnel
27740_PNM_TOMASINELLI Francesco_Ecr.jpg

Format : .jpg
107 Ko
Pour présentation écran
Sélection
Voir Selection
Déposer ici pour retirer de la sélection