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Référence :
26316_PNM
Titre :
Couleurs automnales autour du fleuve Var, à la sortie, (en aval), des gorges de Daluis.
Légende infos :
Le Var (Var en occitan) est un fleuve côtier du sud-est de la France dont le nom signifie cours d'eau en langue ligure (langue des anciens Ligures).

Sa source jaillit à Estenc, hameau de la commune d'Entraunes. Source située à une altitude de 1 790 mètres, au sud du col de la Cayolle (2 326 m) dans les Alpes-Maritimes. Son parcours de 114 kilomètres s'achève dans la mer Méditerranée entre Nice et Saint-Laurent-du-Var.

Lors de la création des départements français en 1790, la rive droite du Var formait la limite orientale du département homonyme et sa rive gauche la frontière avec le Royaume de Piémont-Sardaigne. Rôle de frontière disparaissant entre 1793 et 1814 avec l'annexion du Comté de Nice devenant alors le département des Alpes-Maritimes. Mais rôle de frontière reprenant après la chute du Premier Empire. Il faudra attendre l'année 1860 et le second rattachement du Comté de Nice, pour que le fleuve perde définitivement cette fonction de frontière. La constitution d'un nouveau département des Alpes-Maritimes englobant cette fois-ci l'arrondissement de Grasse, détaché du département du Var perdant ainsi sa limite orientale constituée jusqu'alors par le cours inférieur du fleuve qui est à l'origine de son nom (cas unique à l'heure actuelle en France). Le Var coule maintenant presque entièrement dans les Alpes-Maritimes à l'exception d'une brève incursion dans les Alpes-de-Haute-Provence à Entrevaux.

On remarque, sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris les mentions Le Var (bataille du Var) et armée du Var en souvenir de la bataille des guerres de la Révolution et de l’armée de la Révolution française.

Le Var reçoit les contributions de 5 affluents principaux :

le Cians (25 km) au lieu-dit du Pont-du-Cians, en aval de Puget-Théniers,
la Tinée (75 km) dans les gorges de la Mescla et
la Vésubie (48 km) au niveau de Plan-du-Var ;
le Coulomp (20 km) au pont de Gueydan, en amont d'Entrevaux,
l'Estéron (66.7 km) au niveau de Saint-Martin-du-Var.

Il reçoit par ailleurs de nombreux affluents secondaires : le Tuébi (à Guillaumes), la Chalvagne (à Entrevaux), la Roudoule (à Puget-Théniers).

Le niveau du cours d'eau est habituellement bas, 50 à 100 m≈/s en règle générale, mais il est réputé pour ses crues soudaines et importantes, son débit monte alors en quelques heures à 1 000 m≈/s, atteint 3 500 m≈/s en crue centennale et jusqu'à 5 000 m≈/s en crue millennale. Sa dernière crue importante eut lieu le 5 novembre 1994.

Le Var est un petit fleuve fort abondant, comme tous les cours d'eau issus des régions alpestres. Son débit a été observé sur une période de 34 ans (1974-2007), à Nice, au pont Napoléon III tout près de son embouchure dans la mer. Le bassin versant du fleuve y est de 2 820 km², c'est-à-dire sa totalité.

Le débit moyen interannuel ou module du fleuve à Nice est de 49,4 m≈ par seconde.

Le Var présente des fluctuations saisonnières typiques d'un régime à dominante nivale. On y distingue en effet deux périodes de crue. Les hautes eaux d'automne portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 61 et 66 m≈ par seconde, en octobre-novembre (maximum en octobre) et sont suivies d'une baisse de débit jusqu'aux environs de 40 m≈ par seconde en février. Suit alors une deuxième montée du régime aboutissant à un second sommet - le plus important - en mai (74,5 m≈). Il est dû à la fonte des neiges. Dès lors dès le mois de juin, s'amorce la décrue suivie des basses eaux d'été qui mènent le débit moyen à son étiage du mois d'août avec une moyenne mensuelle de 25,9 m≈ par seconde, ce qui reste très confortable, il est vrai. Au total, les oscillations saisonnières paraissent ainsi fort peu importantes, mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes.

Débit moyen mensuel (en m≈/s) mesuré à la Station hydrologique de Nice (Pont Napoléon III)-données calculées sur 35 ans : à l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 8,9 m≈, en cas de période quinquennale sèche, ce qui reste élevé en comparaison avec la moyenne des cours d'eau de France. Rappelons que le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être très importantes. Les QIX 2 ou débit calculé de crue biennale et QIX 5 (débit calculé de crue quinquennale) valent respectivement 810 et 1 400 m≈. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 1 700 m≈ par seconde et le QIX 20 de 2 100 m≈. Quant au QIX 50 ou valeur calculée du débit de crue cinquantennale, il n'a pas été calculé. Cela signifie que, par exemple, tous les deux ans on doit s'attendre à une crue de l'ordre de 810 mètres cubes, et que tous les cinq ans, une crue de 1 400 mètres cubes doit survenir, statistiquement du moins.

Pour se faire une idée de l'importance de ces débits, on peut les comparer à ceux de la Seine à Alfortville, avant son confluent avec la Marne. Le QIX 5 de la Seine vaut 1 000 m≈ (contre 1 400 pour le Var) et son QIX 20 se monte à 1 400 m≈ (soit bien moins que les 2 100 du Var). Ainsi les crues du Var sont nettement supérieures à celles de la Seine à l'entrée de Paris (voir aussi débit de la Seine à Paris).

Le débit instantané maximal enregistré a été de 3 770 m≈ par seconde le 5 novembre 1994, tandis que la valeur journalière maximale était de 1 460 m≈ par seconde le même jour. En comparant la première de ces valeurs avec l'échelle des QIX du fleuve, il apparaît que ces crues étaient bien plus importantes que les crues vicennales attendues, et sans doute très exceptionnelles.

Au total, le Var est un fleuve abondant, alimenté par des précipitations elles aussi abondantes, dans la région des Alpes avant tout. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 553 millimètres annuellement, ce qui est élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et seulement inférieur à certaines zones des Pyrénées, des Alpes du nord, aux Cévennes et quelques autres sommets du Massif Central français, aux Vosges et au Jura. Le débit spécifique du fleuve (ou Qsp) atteint le chiffre de 17,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Source : Wikipédia.
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