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Référence :
26189_PNM
Titre :
Truite fario en très gros plan, (Salmo trutta) bien camouflée entre deux cailloux dans l'eau cristalline et peu profonde d'un petit torrent.
Légende infos :
Salmo trutta est une espèce de poisson de la famille des Salmonidés qui correspond à la truite commune européenne. Truite fario vient du mot latin "truitos".

Elle existe et est connue sous plusieurs formes ou morphes :

La truite fario ou Salmo trutta fario sa forme de rivière,
La truite de mer ou Salmo trutta trutta, pour les individus ayant migré en mer,
La truite de lac ou Salmo trutta lacustris ou truite de lac, pour les individus qui font leur croissance dans un lac.

Malgré leurs aspects assez différents, ces groupes ne sont pas des sous-espèces mais forment une seule population dans chaque rivière ou ensemble de cours d'eau voisins où ils se reproduisent. Selon les variétés locales, et la situation côtière ou continentale d'un cours d'eau, une proportion plus ou moins importante, ou bien nulle, des truites qui y naissent migrent en mer. L'espèce est donc polymorphe.

Sa vitesse de croissance modérée fait qu'elle est rarement élevée en élevage intensif, sauf comme truite de mer. C'est une espèce invasive en Amérique du Nord.

La truite fario est un poisson de la famille des salmonidés. D'une longueur moyenne allant de 25 à 140 cm, elle possède un corps élancé, fusiforme parfaitement adapté à une nage rapide. La truite fario comme tous les salmonidés à la particularité de posséder une nageoire adipeuse (située entre la nageoire dorsale et caudale). Sa tête possède un museau pointu et une bouche possédant des petites dents.

Il existe plusieurs souches génétiques bien différentes, dont la souche atlantique et la souche méditerranéenne. La souche atlantique est géographiquement répartie de l'Europe du nord à la côte ouest de la France (y compris tous les affluents de la Seine, de la Loire, ...), et est généralement de couleur jaunâtre avec de nombreux points colorés. La souche méditerranéenne se répartie sur le pourtour du bassin méditerranéen (y compris tous les affluents du Rhône, de la Saône, ...) et est généralement beaucoup plus sombre et sans points colorés. On relève également une souche corse : Salmo trutta macrostigma.

La truite fario peut se reproduire à partir de deux ou trois ans. Elle se reproduit de novembre à janvier dans une eau entre 5 et 12°C. Dès que les truites ont rejoint leur zone de frayère, les femelles pondent 1 500 à 4 000 œufs par kilo de leur poids. Le mâle dépose sa semence, et la femelle recouvre les œufs de gravier pour les protéger. Les truites quittent alors rapidement la frayère.

La durée d'incubation peut varier en fonction de la température, elle est environ de 400 degrés jours. A la naissance l'alevin reste sous les graviers pour se protéger, il se nourrit de ses réserves vitellines pendant 4 à 6 semaines. Puis l'alevin sort des graviers, et tente se nourrir seul. Ses chances de survie sont assez faibles puisque environ 800 ovocytes donneront un couple géniteur. Les raisons sont le cannibalisme que les truites pratiquent quand elles n'ont pas suffisamment de nourriture en mangeant les oeufs et les alevins mais aussi le manque de nourriture des alevins une fois éclos. Leur population est donc en régression.

La truite de rivière ou truite fario est celle des individus ayant grandi uniquement en rivière. Leur couleur est variable selon l'habitat, elle peut aller d'une robe très sombre sous les roches ou les cours d'eau ombragés à une couleur plus claire pour les truites vivant dans des zones plus ensoleillées. Elle possède un dos sombre allant du brun au gris verdâtre, ses flancs de teinte dégradée possèdent des points noirs, verts, bleus et rouges. Certaines variétés ne possèdent pas de taches colorées.

La truite de lac (Salmo trutta morpha lacustris). La génétique a montré que cette espèce ne formait qu'une avec la truite de rivière, bien que souvent très différentes extérieurement entre elles. Très présente dans les lacs alpins, et notamment dans le Lac Léman, ce poisson aux flancs argentés et à la chair rose, ressemble davantage à un saumon qu'à une truite de rivière.

Très recherchée par les pêcheurs pour sa combativité : elle peut atteindre un poids de 10 à 15 kg, et une longueur pouvant dépasser 1 m. Sa robe est particulière aux eaux lacustres, avec un phénomène de dépigmentation observé sur les individus lors de leur dévalaison). La truite de lac remonte les affluents du lac pour frayer en rivière.

La truite de mer est aussi appelée « la blanche », truite saumonée ou truite argentée.

L'identification des truites de mer comme espèces ou sous-espèces distinctes, remonte à la classification de Linné. Depuis, la génétique a prouvé qu'il n'y avait absolument aucune différence génétique entre une truite de rivière et une truite de mer. Aussi étrange que ce puisse paraître, surtout quand on compare les deux poissons : la truite (fario) a des rayures et des points de couleurs (plus ou moins prononcés) alors que la truite de mer ressemble à un saumon. Et pourtant, il ne s'agit que d'une adaptation au milieu, non d'une famille différente.

De même, le saumoneau qui, petit, ressemble fort à une fario, se transforme visuellement en « poisson blanc » au moment de sa dévalaison. Cela s'appelle la smoltification. Il en va de même lors de la dévalaison de certaines truites, qui de fait, deviennent des truites de mer, avec un aspect similaire à celui des saumons.

Les menaces envers les populations de truites sont notamment les obstacles artificiels à leur migration (barrages) entre zones de croissance et zones de reproduction, la destruction ou dégradation des zones de cours d'eau servant de frayères (zones de reproduction) ainsi que la pollution génétique induite par le déversement de poissons de souches de truite provenant de région très différentes (nord de l'Europe par exemple, souche atlantique en région méditerranéenne).

Source Wikipédia.


La morphologie de la truite de rivière dite "Fario" ne présente pas de différences notables avec la truite de mer. Les caractéristiques communes aux différentes truite sont d'avoir un corps fusiforme et élancé,, un tête assez grosse avec une bouche bien fendue, de petites dents sur les machoires la voute et la langue. Elles ont en plus en commun d'avoir une nageoire de petite taille et adipeuse entre la dorsale et la caudale et enfin une peau lisse même si elle est belle et bien recouverte de petites écailles. Le tube digestif de la truite est court. Elle a par contre un estomac développé parfaitement conforme à son alimentation. Les sensibilités olfactive et gustative de la truite sont particulièrement développées. Les couleurs de la truite de rivière sont variables et ce en fonction de son habitat. Le dos est foncé avec des nuance de noir, gris bleu-vert ou brun-vert plus ou moins sombre. Les flancs de cette truite sont brun-jaunes tachetés de point noirs et souvent de points rouges. Son ventre est plutôt blanc, voir parfois jaunâtre. En fonction de son environnement les cellules pigmentaires influent sur la couleur de sa robe. Il y a là une faculté de camouflage. Ceci étant, la génétique garde une influence non négligeable sur les variantes de couleurs et permet même de différencier les populations natives ou introduites, voir même de repérer leurs hybrides.

La truite de rivière est originaire de l'hémisphère nord de l'Europe. et son extention fut possible après la dernière époque glaciaire. Ainsi son aire de répartition couvre l'Europe septentrionale, centrale et occidentale. Il existe une forte diversité génétique dans cette espèce ceci au point de trouver plusieurs sous-espèces en divers régions. Suite à de trés nombreuse introductions, la Fario est implantée dans bon nombres de pays sur tous les continents.

Cette truite bien que considérée sédentaire contrairement à la truite de mer, ne l'empêche pas d'effectuer d'importants déplacements (5 à 20 km) dans le réseau hydrologique. Elle est une poisson d'eaux vives et demande une importante quantité d'oxygène. Ainsi une eau claire, peu ou pas chargée en particules aura sa préférence. C'est donc logiquement qu'on la trouve à une certaine altitude, dans les rivières et les torrents mais aussi dans les lacs. A ses préférences d'habitat, on notera que la nature des fonds est tout aussi important. La truite de rivière en fonction de sa taille possède un territoire plus ou moins vaste. Il comprend aussi bien une zone de repos qu'une zone de chasse que la truite n'accepte pas de partager avec ses congénères. Ce comportement est flexible en fonction de la hiérarchie sociale qui s'applique dans le monde de la truite. On peut ainsi constater certains regroupements pour l'hiver lorsque les températures baissent.
D'octobre à décembre, la migration pour la recherche de frayères s'effectue principalement la nuit. L'amplitude de ces déplacements peut être important de même que le retour d'un géniteur vers s zone de chasse peut être rapide. La truite de rivière est un poisson carnivore. Elle consomme aussi bien des invertébrés que des insectes aussi bien aquatiques qu'aériens. Au dessus d'une taille de 30 cm, elle consomme principalement de petits poissons comme les Vairons, les Chabots ou les alevins de Perches. Se régime la conduit parfois a des actes de cannibalisme.
Pour la capture de ses proies, la truite adopte très souvent la technique de la nage stationnaire. Sa vision lui permet de repérer facilement sa nourriture. Son activité est aussi bien diurne que nocturne et varie en fonction de la saison. En hiver, la truite Fario diminue ses dépenses énergétiques pour se nourrir et va jusqu'à ne plus s'alimenter pendant de longues semaines. Elle compensera ce jeûne le printemps suivant avec une forte activité entre avril et juin. Une autre période de forte activité est à remarquer entre septembre et octobre. Mais celles-ci est le prélude à sa période de reproduction qui demande une importante énergie.
La maturité sexuelle de la truite Fario est généralement atteinte à 3 ans. La ponte hivernale intervient dans des eaux froides, idéalement à 6°C. Elle intervient sur une frayère qui a des caractéristiques très spécifiques. Il faut tout à la fois du courant, une faible hauteur d'eau et une granulométrie du substrat qui convienne. Aprés le creusement d'une cuvette de quelques 10 cm de profondeur, la Fario y déposera ses oeufs que le mâle viendra aussitôt féconder. La fécondation dure environ 40 jours dans une eau à 10°C. La croissance de la truite de rivière dépend de son environnement (température, nourriture). Elle est relativement lente dans les torrents que dans les lacs.

Source Encyclopêche.
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© Parc national du Mercantour
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