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Référence :
25493_PNM
Titre :
Mélèze isolé au milieu des prairies de la combe Sainte Marie à Fontanalbe.
Légende infos :
Le mélèze d'Europe, ou mélèze commun, est une espèce d'arbre du genre Larix et de la famille des Pinaceae.

Les mélèzes se différencient des autres genres de Pinaceae par ses feuilles caduques aciculaires, insérées en rosette sur les rameaux courts ou isolément sur les rameaux longs, et par ses cônes bruns, petits (15 à 40 mm), ovoïdes, restant longtemps attachés sur l'arbre. Larix est le nom de cet arbre en latin classique. Mélèze serait d'origine dauphinoise. L'arbre atteint une taille comprise entre 30 et 40 mètres de haut.

Les plus grandes formations naturelles se situent en Europe centrale. Le mélèze croît dans les Alpes entre 1400 et 2400 m et entre 300 et 1500 mètres dans l'est de l'Europe. En France, on le trouve surtout dans le Briançonnais, le Queyras, l'Ubaye, le Dévoluy, le Mercantour, introduit en dehors des Alpes où il est endémique
il s'accompagne du pin sylvestre en dessous de 1400 m en adret, du pin cembro au-dessus de 2000 m en ubac et de l'épicéa, et çà et là du sorbier des oiseaux et de l'érable champêtre.

c'est une espèce pionnière (elle se développe sur des sols pauvres qu'elle contribue à enrichir). Elle est une espèce largement répendue dans les alpes du sud où elle doit son développement au pastoralisme qui durant des siècles a façonné les alpages. en effet le melezein, est caractérisé par la richesse de son sous-bois. L'arbre a commencé à être cultivé en Grande-Bretagne en 1629.

Depuis plus d?un siècle, les forestiers ont montré un intérêt tout particulier pour le mélèze et l?utilisent en reboisement hors de son aire naturelle. Cette essence présente en effet de très nombreux atouts liés, entre autres, à sa rusticité, à son fort potentiel de croissance et à sa valeur paysagère, mais surtout à la qualité de son bois. Parmi les bois de conifères, le bois de mélèze est original à deux égards : forte durabilité naturelle et excellentes propriétés mécaniques le font apprécier pour ses usages en structure et en conditions extérieures. C?est pour cela qu?il est fréquemment appelé le « chêne des montagnes ».

Les mélèzes sont les seuls conifères d'Europe qui perdent leurs aiguilles en hiver. Alors que les épicéas, les pins et les sapins les conservent en hiver, le mélèze copie les feuillus en les faisant roussir à l'automne et chuter pour l'hiver.

Ce mélèze aime le froid et la conquête ! Dans les montagnes où le pastoralisme a détruit toute végétation plus grande que la pelouse alpine, le mélèze revient peu à peu, et ouvre la voie aux autres conifères. On parle d'espèce "pionnière". Souvent sur le versant nord des montagnes, (en ubac), il aime avoir les pieds au frais et la tête au soleil.

Le bois de mélèze est imputrescible et son bois de c?ur est de bonne qualité. De ce fait, il est utilisé pour faire des toits de maison (en bardeaux de mélèze) ou encore des gouttières. Ainsi, dans les villages entourés de mélézins, traditionnellement les toits et les granges étaient faits en mélèze. Les aiguilles se concentrent par touffes composées de 35 à 40 aiguilles le long des rameaux.

L'importance, au regard des conditions écologiques, des mélèzes provient du surpaturage antérieur à 1830-1850. Ces peuplements étaient alors très lâches et l'érosion intense. La constitution de boisement productifs est la conséquence directe d'un fort exode. Mais les conditions qui ont favorisé le mélèze, d'abord des boisements très clairs, surpaturés et érodés puis une émigration brutale sont historiques. Dès lors, la régénération du mélèze est complexe car nous voulons à la fois un peuplement riche, limiter l'érosion et conserver une essence pionnière dont l'extension est écologiquement anormale. N'étant pas une formation climacique, il exige une intervention constante et active, faute de quoi il disparaitrait au profit d'autre associations végétales plus stables, mais d'un intérêt écologique bien moindre.

Pluviosité : Le mélèze est très tolérant à ce point de vue : il prospère aussi bien dans l'humide vallée de Chamonix que dans le sec briançonnais
mais une trop grande pluviosité lui est défavorable, si elle n'est pas compensée par un état hygrométrique peu élevé : d'où son absence dans les préalpes du nord (trop humides) et sa préférence pour le climat subalpin (air sec et ensoleillé). Inversement, il semble limité en direction du midi par les sécheresses d'été trop prononcées (alimentation en eau insuffisante lorsque l'arbre est feuillé).

Température : Le mélèze tolère des variations thermiques brusques et accentuées (fréquentes à l'étage subalpin où l'on note facilement des écarts journaliers s'entendant sur 30° à 50°). Il admet des minima fort bas et des maxima très élevés (ces derniers sont tolérés à la condition d'une alimentation en eau suffisante).

Vent : Le mélèze supporte sans dommage les vents les plus violents (rareté des chablis dans les mélézins).

Au printemps, le mélèze commence par fabriquer ses aiguilles puis, quand le printemps se termine, on commence à voir des chatons. Ces chatons sont l'équivalent des fleurs. Les chatons mâles sont jaunes, petits, nombreux et pendent au-dessous des branches. Ils distribuent leur pollen au gré du vent et des insectes qui vont polliniser les chatons femelles. Ces derniers sont moins nombreux, un peu plus grands (de l?ordre de deux centimètres), rouges-verts et regardent vers le ciel. Avec un peu d?imagination, on peut voir le futur cône quand on regarde le chaton femelle. L'été fini, les cônes libèrent leurs graines brunes, (3 à 4 mm), pour faire de futurs petits mélèzes, ils sont souvent aidés par les écureuils, les pics (pic épeiche ou pic vert) ou encore les becs-croisés.
25493_PNM.jpg
Auteur :
Copyright :
© Parc national du Mercantour
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Utilisation autorisée pour un usage personnel
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